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【共生传媒】李莎:关于新疆的再教育营

来源: 加拿大共生国际传媒  日期:2022-02-26 09:06:33  点击:10526  属于:时事新闻
【加拿大共生国际传媒读者园地】文/李莎 卡尔杜齐(加拿大作家、诗人)

      够了!

      三个月来我一直对自己说:今天我再写一次(最后一次)关于中国“维吾尔人”的问题。然后,我告诉自己没用,不想了解的人不会想去了解的;而在“官方”媒体制造的噪音中公众也听不到我微弱的声音……

      顺便问一下,这些媒体是从哪里获得“信息”的?有多少记者去过新疆,见到维吾尔人,亲眼目睹人们津津乐道的那些著名的再教育营?这些媒体有多少人会说和读得懂中文新闻资源? 新疆是中国五个自治区之一,如果您不晓得,其他四个是广西壮族自治区,内蒙古自治区,宁夏回族自治区和西藏自治区。

      为何中国的这五个地区与其他省份不同?因为,中国政府对少数民族“文化”的尊重程度不亚于中国文化。当在一个特定的地区,原生文化人群占大多数,超过汉族(中国)人口时,该地区就组成自己的政府,自己的语言就变得跟汉语一样官方 - 自从实现了义务教育,在全国所有学校都提供。上面提到的五个自治区中,只有宁夏的穆斯林以汉语为官方语言(没有“自己的” 语言)。

      我还记得习近平主席在上任之初就宣布“本世纪末之前” 要实现“义务教育”的目标。这些都已经实现了。
因而,没有一个中国人可以说他是文盲因为他所在的地区没有学校;没有一个公民可以说他不会讲本国语言,因为没有人能够教他。

      然而,维吾尔人(五个自治“民族”之一)忽视国家的政策,他们仍然无视中文,不注重对女孩的教育,蔑视义务教育。当然,他们有才华横溢的工匠,但由于缺乏可能的交流,他们无法与本国的其他地区进行贸易,他们的妻子和女孩待在家里没有个人生活,好像奴隶,等等。政府(习近平)于是决定此种类似中世纪的境况必须改变,全国人民-包括维吾尔族人-必须遵守国家的政策,否则,就是与政府反向而行。经过多年鲜见成效的呼吁和执行不力,政府不得不采取行动:开设强制教育营,只有在学会国家”语言和职业训练后才能离开。

      我不认为这个措施是滥用权力。想象一下在加拿大的少数族群,比如在魁北克,这里的意大利人,如果拒绝上学的理由是因为学校教授法语和英语(义务教育制到16岁),因而导致他们甚至不能上职业学校,他们便会和“加拿大国家”自然脱节的。简而言之,这就是发生在维吾尔人身上的情况。

      我记不得自哪年起新疆实施义务教育的,但记得2005年我参观了一所学校,那里的女学生在学习使用电脑;在布尔津区(Burqin),政府鼓励 3415 户哈萨克家庭(以前是游牧民族)改变生活方式,分配给他们土地,教他们种植饲料和玉米,至于孩子们,让他们都到学校去上学。

      在我多次去过的云南省的一个藏族村子里,每户人家都收到政府分配的免费电视机。但每个家庭电视机上都蒙着布毯子,没人观看。什么原因呢? 因为在2003年的时候,藏族人没人懂中文,有藏文字幕也没人读得懂,因为大家都是文盲。

      我的第一个西藏养女,我支付她在拉萨大学的费用,之后,她回返云南的村子时,她在西藏观察到的农业技术(比如春天在帐篷下种植白菜)得到应用,这个技术改变了那里的生活 -- 她是那里唯一受过教育的人!

      义务教育是人类进步的钥匙,这已是毋容置疑的事实。中国政府也是这样做的。在经过多次警告和要求之后,将那些需要再教育的维吾尔族人强制在教育营里作语言和职业训练,是唯一解决问题的良方。今天,维吾尔人过着正常幸福的生活。

     最后说一句,最近举行的冬季奥运会,是一位维吾尔女子点燃了北京奥运会的圣火。(是Beijing, 而非Peking, Pékin,Pechino等等任何语言了,好像有些人还没有明白过来哦!)

翻译:苏凤
编辑:胡宪


原文:
 Les camps de rééducation au Xinjiang, qu'en est-il?
Auteur : Lisa Carducci, écrivaine et poétesse québécoise

ASSEZ!

Depuis trois mois que je me dis : Aujourd’hui je vais écrire encore une fois (la dernière) sur la question des « Ouigours » de Chine. Puis, je me dis que ça ne sert à rien, que ceux qui ne comprennent pas ne veulent pas comprendre; ou que ma petite voix individuelle ne peut se faire entendre au milieu des bruits produits par les médias « officiels » …

À propos, d’où ces médias tiennent-ils leurs « renseignements »? Combien de ces journalistes sont-ils allés personnellement au Xinjiang, rencontrer des Ouighours, et voir de leurs yeux ces fameux camps de rééducation dont on parle tant? Combien parlent ou lisent le chinois, de façon à accéder personnellement aux sources d’information chinoises ? Car le Xinjiang est une des cinq régions autonomes de la Chine, si vous ne le saviez pas; les quatre autres sont le Guangxi, la Mongolie intérieure, le Ningxia et le Tibet.

Pourquoi ces cinq parties de la Chine ne sont-elles pas des « provinces » ordinaires? Eh bien, c’est que la Chine respecte les « cultures » minoritaires autant que « la » culture chinoise. Quand, dans une région donnée, une population particulière est en nombre considérable, supérieur à la population « han » (chinoise), cette région forme son propre gouvernement, et sa langue propre devient aussi officielle que la langue chinoise – qui, depuis la réalisation de l’instruction obligatoire, est accessible dans toutes les écoles du pays. Des cinq groupes autonomes que j’ai nommés, seuls les musulmans du Ningxia ont pour langue officielle le chinois (pas de langue « à eux »).

Je revois encore le président Xi Jinping qui, au début de son mandat, avait déclaré que l’objectif de « l’instruction obligatoire » devrait être réalisé « avant la fin du siècle ». Et cela a été fait. Pas un Chinois peut dire qu’il ne sait pas lire parce qu’il n’y a pas d’école dans sa région; pas un citoyen peut dire qu’il ne parle pas la langue nationale parce que personne n’a pu la lui enseigner.

Or, les Ouighours (une des cinq « nations » autonomes) ont fait fi du projet national. Ils ont continué d’ignorer le chinois, ont négligé l’éducation des filles, et ont fait fi de l’instruction obligatoire. Bien sûr, ils ont des artisans talentueux, mais ils ne peuvent commercer avec le reste du pays, faute de communication possible. Leurs femmes et filles restent à la maison,sans vie personnelle,comme des esclaves. Etc. L’État (Xi Jinping) a décidé que c’en était fini de cette époque moyenâgeuse, et que tous les citoyens chinois – y compris les Ouighours – devraient se soumettre à la politique de nationalisation ou bien, on les y contraindrait. Après plusieurs années de sollicitation infructueuses, le Gouvernement a dû passer aux actes :  ouvrir des camps d’instruction forcée, d’où on ne sortirait qu’après avoir appris la langue « nationale » et un métier!

Je ne vois dans ces mesures aucun abus de pouvoir. Imaginez qu’une nation minoritaire du Canada, ou du Québec, disons les Italiens par exemple, refusent d’aller à l’école (obligatoire jusqu’à 16 ans) parce qu’on y enseigne le français et/ou l’anglais. Ils ne pourraient donc pas fréquenter une école de métier non plus, et vivoteraient à l’écart de la « nation canadienne ». Bref, c’est ce qui est arrivé avec les Ouighours.

Je ne me souviens plus depuis combien d’années l’instruction est devenue obligatoire au Xinjiang, mais je me souviens d’avoir visiter une école, en 2005, où les filles étudiaient le maniement de l’ordinateur. Dans le district de Burqin, le gouvernement avait incité 3 415 familles kazakh, auparavant nomades, à changer leur mode de vie en leur distribuant des terres et leur apprenant à cultiver le fourrage et le maïs, tandis que leurs enfants, auparavant laissés à eux-mêmes, fréquentaient maintenant l’école.

Dans un village tibétain de la province du Yunnan, que j’ai visité plusieurs fois, chaque famille avait reçu de l’État un téléviseur gratuit. Mais dans chaque foyer, le « meuble » était recouvert d’un drap, personne ne regardait la télé. Pourquoi? À ce moment-là (2003), la télé parlait « chinois » -- une langue inconnue de cette population illettrée – et les sous-titres tibétains n’aidaient personne puisque tous étaient illettrés.

Ma première fille tibétaine, dont j’ai défrayé les études universitaires à Lhassa, au Tibet, est rentrée dans son village du Yunnan avec des techniques agricoles qu’elle avait observées au Tibet (comme partir la culture des choux sous une tente au printemps), et qui ont changé la vie de son village – où elle était la seule personne instruite!

Que l’instruction obligatoire soit la clé de tout progrès humain, personne ne peut le contester, et le Gouvernement de la Chine le sait. En ayant – après maints avertissements et sollicitations – les Ouighours , ceux qui avaient besoin de rééducation ont obligés une formation linguistique et métier dans des camps d’éducation, c’était l’unique solution. Aujourd’hui, les Ouighours vivent normalement et sont heureux.

Dernier mot: C’est une jeune Ouighoure qui a été nommée pour allumer la flamme des récents Jeux Olympiques de Beijing.(Beijing et non Peking,Pékin, Pechino...etc,comme certains ne l’ont pas encore compris…)

Traducteur : Fung Sou
éditeur : Xian Hu

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